Nous avons quitté la douceur des îles ioniennes pour la côte ouest du Péloponnèse. Petite déception de ce côté-ci car il y a plusieurs sites intéressants à visiter mais les transports en communs sont quasi inexistants.

Nous ferons quand même un arrêt à Pylos, qui malgré les commentaires plutôt glorieux de notre guide sur cette ville, nous a déçu, la pluie, une bonne partie de la journée, n’aidant pas. Il y a encore un port abandonné à Pylos, mais archi plein et nous n’avons pas pu nous y attacher. Nous avons même failli y laisser un bout de quille. Alors que nous étions en approche pour la seule place disponible, et que j’étais prête à bondir sur le quai, mes amarres à la main, j’ai vu le fond surgir devant mes yeux. Nous avons dégagé rapidement sans problème, bien heureusement!

Après Pylos, direction Kalamata d’où nous avions espoir de visiter Mystra, une ville fantôme avec château franc et églises byzantines, le tout dans un cadre extraordinaire. Pour une fois, nous nous levons tôt pour prendre le premier bus. Mais le guichetier a oublié de nous dire que le billet qu’il nous vendait, n’était pas pour Mystra tel que demandé, mais un village à mi-chemin et que de là, il fallait attendre un autre bus pour Sparte, d’où il fallait prendre ensuite une connexion pour Mystra. Bref, nous ne nous rendrons jamais à Mystra avant la fermeture du site, Nous errerons dans Sparte en attendant le prochain bus de retour. Sparte est bien loin de la grandeur légendaire de l’antiquité et ses habitants reconnu pour leur bravoure et courage, semblent autant en déclin que la ville.

Cela fait 3 mois et demi que nous sommes en Grèce, il ne nous reste plus beaucoup de temps dans ce pays et devons planifier le carénage (nettoyage de la coque). Nous n’avons pas assez de temps pour faire le tour du Péloponnèse, il est encore trop tôt dans la saison pour traverser vers la Sicile à cause du risque de tempête, donc à 10H le soir nous décidons d’aller en Crête. 55H de navigation quand même… histoire à suivre!