Mais aux Canaries.

Notre plus longue navigation en Atlantique! Maroc – Lanzarote : 4 jours de mer houleuse et pas un poisson! Nous avons quand même bien avancé puisque nous avant dû réduire les voiles pour ne pas arriver à la marina la nuit. Sage décision, puisque nous avons des amis qui on failli échouer sur une jetée nouvellement construite qui n’est pas sur les cartes et la nuit, c’est parfois difficile de les voir de loin.

Nous avons passé 10 jours à Lanzarote. La petite ville d’Arrecife ne manque pas de charme et semble très développée au niveau culturel. Nous avons d’ailleurs eut la chance de tomber durant le festival Arrecife en Vivo qui consiste à plusieurs concerts répartis sur quatre fins de semaines. Une superbe ambiance en plein cœur de la marina!

Le réseau d’autobus est très bien développé et nous en avons profité pour faire quelques randonnées. Les petits villages sont pas mal, mais le manque de vie, ne nous a pas invités à nous y éterniser. Les paysages sont montagneux, mais très désertiques et le peu de culture se réalise dans une terre volcanique très aride. Le peu de pluie qui tombe ou l’irrigation faite est retenue dans les minuscules cavités des roches volcaniques. Ils arrivent quand même cultiver des vignes et le vin est délicieux!

Puisque rien ne pousse, la roche volcanique noire est présente partout : muré, construction, parterre, jardin, trottoir, rond-point, bref ils l’utilisent à toutes les sauces ce qui rend le paysage assez triste.

Nous avons fait une belle randonnée depuis Guatiza jusqu’à Arrieta en passant par un petit volcan puis en longeant la plage. Nous sommes ainsi passés des terres arides, presque lunaire où rien ne pousse à la côte érodée où le seul village rencontré est le repère de nudistes. J’ai encore du mal à comprendre le besoin de se promener en tenue d’Ève dans les rues!

Nous avons un peu poussé les filles à la fin de la randonnée pour ne pas rater le dernier autobus, pour se rendre compte arrivé à Arrieta que nous avions changé d’heure quelques jours auparavant et donc que donc nous avions entièrement le temps de prendre une bière.

Nous avons fait une deuxième randonnée spectaculaire à travers une mer de lave. En effet, le volcan Timanfaya est entrée en activité en 1704 et l’irruption a entrainé une immense coulée de lave qui a recouvert le paysage jusqu’à l’océan. Nous avons d’abord marché à travers cette surface noire et poreuse pour ensuite entamer l’ascension de la Caldera Blanca. Ce n’est certes pas le plus haut volcan, mais sans aucun doute le plus large avec un diamètre de 1.5 km. Nous avons donc suivit la crête et avons dû attacher les filles à les cordes au début de la randonnée. Cloé a réussi toute la randonnée, mais était vraiment épuisée à la fin… elle ne supporte plus les chaussures fermées et j’ai dû porter Léa à la fin. Mais ces sont vraiment des petites filles plein d’énergie.