Nous avons entendu parler de Samoa pour la première fois, en Polynésie française, alors que nous avions assisté au cirque de... Samoa. Nous voulions en savoir plus. Nous y avons donc fait une étape vraiment express: 5 jours seulement! D'une part, il ne nous reste pas beaucoup de temps, mais surtout car tout est payant sur place. Même les plages sont toutes payantes!

Mais avant de débarquer, il faut faire notre entrée au pays. Les formalités, mais surtout le temps d'attente nous a bloqué une journée. La veille au soir, nous avons posé l'ancre au mouillage en attendant de parler à la douane et de connaitre les procédures. Le lendemain, impossible de rejoindre la marina et d'avoir une place, mais la douane nous dit à la VHF de venir chercher l'agent en annexe au ponton. On descend l'annexe du pont où nous l'avions bien attachée pour la navigation. Stef attend les douaniers une heure puis revient. Il reste quelques place à la marina et il n'y a qu'à se servir. On remet l'annexe sur le pont. Les douaniers entre temps sont repartis et nous ne reverrons qu'un agent qu'en début d'après-midi. Pas de chance, c'est le medecin et il faut que la quarantaine passe avant lui...il repart et nous attendons encore une heure. Nous avons réussi in-extremis à faire tous les papiers avant 16H30, fermeture des bureaux de l'immigration qui est à l'autre bout de la ville.

Comme louer une voiture est quasiment le même prix que de louer les services d'un taxi pour la journée, nous avons opté pour la deuxième option. Une première pour nous et probablement une dernière. Le chauffeur, bien que sympathique, rechignait à s’arrêter et ne nous parlait pas beaucoup. Généralement, les touristes qu'il embarque veulent passer leur journée à la plage et il est tranquille, mais payer 30$ pour barboter à côté d'un hôtel de luxe alors que nous habitons sur un bateau, trop peu pour nous. On voulait marcher, voir la nature, sortir des sentiers battus.

Nous avons quand même eu un bel aperçu de l'île. Il y a de nombreuses cascades, qu'il faut sélectionner car il faut payer 5 à 10$ par personne par cascade. Nous avons traversé plusieurs villages traditionnels et randonné dans des sentiers que le chauffeur n'avait définitivement jamais emmené de touristes.

Apia, la capitale du pays est agréable, avec de très jolies églises et un centre d'information touristique qui met le paquet pour faire découvrir leur culture. Presque tous les jours, il y a des ateliers pour en apprendre davantage sur le tatouage traditionnel, le tressage et l’artisanat et la préparation des plats typique.

En ville, un grand marché, où le Fish and chips est l'inconditionnel des 20 kiosques proposant le déjeuné, rassemble beaucoup de monde à l'heure du repas. C'est un moment privilégié pour nous, pour faire quelques contacts et voir un peu la population locale.

Enfin, le plus surprenant sont les toilettes publiques...pour un pipi zen!