La Guadeloupe à la forme d’un papillon avec basse Terre sur l’aile gauche et Grande-Terre sur l’aile de droite. Notre premier arrêt fut pour Goyave où, pour une fois, nous étions seuls au mouillage. Depuis notre arrivée dans les Caraïbes, les mouillages sont bondés et pour une fois, rien ou presque, ne venait déranger notre solitude. Nous avions mis l’ancre à couvert de l’ilet Fortune et vers 22 heures, Stef vient me réveiller car un bruit étrange vient rompre notre tranquillité. Imaginez être seul dans un mouillage éloigné des côtes, il fait noir et des bruits semblables à un homme qui respire dans une bouteille d’oxygène viennent de notre tribord…les pirates ont pourtant disparus depuis longtemps des caraïbes!  Stef prend une lumière et je marche devant avec un bout de bois qui nous sert habituellement à tenir un hublot. Notre assaillant n’était autre qu’un dauphin qui ne devait pas aimer notre présence. Il a tapé dans notre chaine toute la nuit…et la nuit suivante! Heureusement, le site valait la mauvaise nuit. La mer, peu profonde en face de l’île, était idéale pour faire du snorkeling avec les filles. Il n’y avait pas grand-chose à voir, mais l’eau était transparente, il y avait un peu de coraux et quelques poissons colorés, mais surtout beaucoup d’oursins. C’est le problème quand il n’y a pas beaucoup d’eau, nous rasons les coraux, mais il faut parfois rentrer le ventre pour éviter les longs pics des oursins.

Nous sommes ensuite allés vers Pointe à Pitre qui offre encore moins d’intérêt que Fort de France. Mise à part la place principale avec son marché aux épices, le reste est dégradé et sans charme aucun. Nous n’y restons pas longtemps et partons pour l’île au Gosier.

La bande de mer entre la Guadeloupe et l’île Gosier est magnifique avec de l’eau turquoise et des fonds peu profonds. Nous avons eu la chance d’assister au défiler du carnaval. En fait, tous les weekends, un peu plus d’un mois avant Mardi Gras, la parade défile au son des tambours.

Nous devions continuer vers la côte sud de Grande-Terre et y retrouver un ami, mais après deux heures avec le vent de front, il nous était impossible de rentrer dans la passe de Sainte-Anne. La houle se fracassait sur la barrière de corail et comme la passe est relativement petite, nous n’avons pas voulu tenter le diable. Donc rebelote pour deux heures de navigation afin de retourner au Gosier. Notre amis tant qu’à lui n’a même pas pu se rendre à Gosier à cause des bouchons dû au Carnaval.

Nous quittons le Gosier pour Marie-Galante!