Tonga est divisé en trois groupes, Tongatapu, Ha’Apai et Vava’u. Le beau temps est de retour, donc direction les îles du groupe Ha’Apai.

Tonga est comme un collier de perle qu’un géant aurait jeté à la mer. Des dizaines d’îles et d’îlots sont éparpillés offrant des paysages incroyables. Autant dire que nous ne pourrons pas tous les faire.

Belle navigation, = 25 nœuds de vent (environ 45 km/hre), Les filles jouent dans leur cabine et Stef fait la sieste dans la notre. Je suis captivée par un livre historique sur la Gaule (comprendre, je lis Asterix et le tour de la Gaule), lorsque tout d’un coup je suis tirée par les cheveux ! Mon chignon s’est pris dans la poulie et l’écoute du génois s’est défaite… Allez savoir comment, aucune idée ! Tout ce que je sais, c’est que je retiens le génois avec ma tignasse prise dans la poulie et que je bats des bras et des jambes comme une tortue sur le dos. Mes cris finissent par réveiller Stef qui en me voyant décide de tirer sur la tête ! En moi toujours, battant des bras, je lui dis d’essayer de ré-enrouler le génois. Finalement, je n’ai pas perdu un cheveux ! Mais maintenant, je fais attention où je pose ma tête.

Les îles et îlots se ressemblent un peu toujours, cocotiers, eau turquoise et depuis que nous sommes à Tonga, belles plages de sable blanc. Par contre, il y a plus de vie sur les îlots par rapport à la Polynésie français. Le soir, nous entendons les criquets, on voit des oiseaux et même de grosses chauves souris, probablement des roussettes, passer d’une île à l’autre. La plus belle est Kelefesia, avec sa petite baie entourée de récif, un côté plage paradisiaque et un côté rocheux avec une petite falaise. Ce paysage nous envoûte et nous apprécions les bruits des animaux nocturnes. C’est plus vivant, moins abstrait.

Il y a quelques îles avec des villages qui se limitent à une dizaine de maison. Il n’y a pas de voiture et seulement quelques rues. Nous avons parlé à une maîtresse mutée avec sont mari, le directeur de l’école pour 3 ans. Ils sont arrivés il y a quelques mois et sont excités de vivre la vie insulaire. Ça nous a fait bien rire, sachant qu’ils viennent de Nuku’Alofa qui n’est déjà pas très grand.

Seul bémol est les chiens. Il y en a partout et sont agressifs. Stef s’est fait mordre et maintenant nous marchons toujours avec des bâtons. À plusieurs reprises, nous avons du leur montrer que nous étions plus fort.

Dans un village, nous avons assisté à une finale de rugby avec danse aka. C’était vraiment très sympa et l’ambiance était du tonnerre !