Nous avons quitté le Vanuatu, mais une heure à peine après avoir levé l’ancre, nous avons du faire demi-tour. Une houle de côté et surtout un vent de face nous garantissaient trois jours de galère et nous avons préféré repousser le départ, au risque de rater les 70 ans de papi qui nous retrouvait à Nouméa chez Sandrine. Nous avons été très ravi de cette décisions puisque nous avons eut de bonnes conditions et donc une très belle dernière navigation en plus d’une Daurade d’un mètre cinquante!

Quelle joie de retrouver la famille, les filles profitent de leur cousine qu’elles voient pour la deuxième fois et nous rattrappons les années avec Sandrine et papi.

Malheureusement, nous devons également vendre Esploristo. Cela fait déjà plusieurs mois qu’il est annoncé sur des sites de vente et plusieurs personnes semblent très interessées. Les premiers visiteurs seront les bons. Un couple de retraités allemands qui vivent en Calédonie depuis des années sont tombés sous le charme. La spirale de la vente commence avec des visites quotidiennes des acheteurs, les douanes qui ne savent pas eux même comment procéder à la mutation et le déménagement qui se limitera à 10 cartons envoyés en France.

Nous profiterons d’une dernière semaine de navigation dans le lagon avec la famille. La semaine sera rythmée par la plage, la sièste et l’apero!

Nous devrons ensuite rester à la marina puisque un compromis est signé pour le bateau. Heureusement la famille vient nous voir tous les jours et on se demande encore comment Sandrine a suivi le rythme pendant un mois entre le travail, le service de taxi pour amener papi et Maïa au bateau, nous organiser des weekends au camping à la dernière minute et user de ses contacts pour nous faciliter la vie. Radio cocotiers est d’une efficacité surprenante. Au bout de 20 ans en Caledonie, Sandrine, connait tout le monde, du fabricant de carton pour nos boites de démenagement au directeur du port.

Nouméa est une ville assez agréable, une des plus jolie du Pacifique, mais nous sentons une grosse séparation entre les Kanaques (locaux) et les européens.

Adieu Esploristo! Nous aurons passé de merveilleux moments sur ce bateau, il nous aura permis d’affronter le mauvais temps en toute sécurité, fait découvrir des endroits que peu de monde ont la chance de voir et surtout fait passé des années inoubliables en famille. Toute la famille est triste de quitter notre maison sur l’eau eg s’est larme à l’oeil que nous partons vers l’aéroport.