De retour mais cette fois sous le soleil.

Nous sommes allés en Sardaigne cet automne et en avions gardé un souvenir amer. Une mer houleuse et du mistral fréquent sur la côte ouest, beaucoup de pluie et des paysages plutôt ordinaires. Nous nous sommes de nouveau arrêtés afin de faire une étape entre la Tunisie et les Baléares. Nous ne comptions pas nous y attarder plus de quelques jours... au final nous y sommes restés un mois et demi!

Nous sommes tombés sous le charme du paysage désertique qui tranche avec le bleu turquoise de la mer. Le seul inconvénient, popularité des plages. Elles sont littéralement prises d'assaut de 10H à 18H. Nous avons donc partagé notre temps entre visite, plage et baignade depuis le bateau. Nous préférons plonger du bateau, l'eau étant transparente comme dans une piscine, mais les filles préfèrent la plage afin de jouer aux raquettes et dans le sable.

Nous sommes donc restés presque une semaine à Villasimus, en mouillant à l'est ou à l'ouest du Capo Carbonara selon la direction du vent. Nous préférions la côte ouest car il y avait moins de monde sur la plage et pas de méduse. La côte est est plus jolie, mais des centaines de minuscules méduses côtoient les bipèdes en maillot de bain.

Nous avons ensuite longé tranquillement la côte sud, tout en faisant des arrêts de quelques jours à Solanas, un joli petit village balnéaire ou nous avons enfin pu faire des courses, car le village de Villasimus était trop loin des côtes et nous commencions à être à bout de nos réserves.

Nous avons fait un petit intermède culturel et avons mouillé dans une belle baie à l'est de Cagliari. Cagliari est la capitale de la Sardaigne. C'est une capitale à taille humaine, chargée d'histoire... semblerait-il qu'elle est peuplée depuis le néolithique! Nous y avons découvert de jolies façades colorées, de petites églises et même un temple romain. Les rues sont pour la plupart piétonnes, ce qui rend la découverte agréable.

Les plages du sud de la Sardaigne ont la réputation d'être belles et nous le confirmons. Nous avons fait un arrêt dans la baie de Tuerredda où nous avons par hasard croisé un couple d'espagnol rencontré en Grèce et un arrêt dans la baie de Zafferano. À chaque mouillage nous avons dû nous pousser pour continuer. Pourquoi quitter le paradis lorsque l'on y est bien!

Au bout d'un mois dans le sud Sardaigne, aucune fenêtre météo ne nous permettait de traverser vers les Baléares, nous avons donc décidé de remonter la côte ouest qui nous offrirait plus d'opportunités. Et surtout aussi parce que Stef s'était mis en tête de sortir son parapente à Bossa. Nous avons coupé le trajet en deux avec un arrêt à Oristano. Immense baie qui ne nous laissera pas de souvenir impérissable. L'eau est verte, la ville offre peu d'intérêt et il n'y a qu'une mini supérette. Nous y resterons quelques jours à cause du mistral et partons dès que possible vers Bossa Marina. 

Nous avions déjà visité Bossa à l'automne, mais il pleuvait et nous n'avions pas pu apprécier pleinement les charmes de la ville. La ville de Bossa sous le soleil à un tout autre charme avec ses maisons colorée. Nous avons donc mouillé dans la baie de Bossa Marina et avons profité de la plage pendant que Stef faisait du parapente. Stef a d'ailleurs découverte des ''pommiers de mures'' pour reprendre l'expression de Cloé et avons fait des belles tartes.

Nous avons terminé  notre périple Sarde à l'île du mal de ventre... une petite île protégé par un parc national ou des dauphins sont venus nous saluer dans la baie!