Galaxidi est un petit village dans le golfe de Corinthe situé à 30 miles de Trizonia. Nous avons fait une belle navigation pour nous y rendre, avec vent de dos, mais de belles rafales de 30-35 nœuds (environ 60km/heure). Nous avions quelques inquiétudes pour l’approche dans le port avec de telles rafales, mais le port est relativement bien protégé.

Le port de Galaxidi est gratuit l’hiver incluant l’eau et l’électricité. Comme il fait plus froid que l’on pensait, sachant que tout est relatif et qu’il fait en moyenne 5 degrés la nuit et 20 le jour, nous y resterons un peu plus d’un mois.

Nous profitons donc de ce temps libre pour faire quelques balades dans les environs, mais aussi pour avancer l’école et faire de la maintenance sur le bateau. Je me suis également mise à la pêche et j’ai attrapé mon premier (et seul à ce jour) calamar. Depuis, j’ai surtout accroché des rochers! En tout cas, les filles ont adoré, le calamar bien sûr, pas les rochers.

Les gens sont très accueillants dans ce village et nous avons rencontré un autre couple de français qui voyage depuis 8 ans, avec leur fils de 12 ans. Les filles sont aux anges car elles ont un petit copain avec qui jouer. Donc, dès le repas du midi terminé, elles courent retrouver leur copain et ne reviennent que le soir. Elles apprécient beaucoup cette liberté et nous aussi.

 

Bien que nous soyons dans un village charmant, un mois au même endroit commence à nous peser. Il n’y a pas grand-chose à visiter dans les environs et la mer est très capricieuse à la saison avec de gros coups de vents qui nous cloue à Galaxidi.

Nous avons loué une voiture afin de nous rendre à Delphes, un des plus beaux sites de l’Antiquité grecque. Il ne reste malheureusement plus que quelques colonnes, qui se dressent péniblement dans un paysage magnifique. Le musée est plus intéressant que le site, mais c’est surtout la balade qui nous a plus.

 

En rentrant de Delphes, nous avons profité de la voiture pour faire des courses. Bilan : 3 caddies pleins et 600€ en moins! Malheureusement, la machine n’a pas accepté ma carte et nous avons dû courir chercher un distributeur automatique. Une femme très sympathique m’a emmenée alors que Stef restait avec les filles et les courses. De fil en aiguille, j’ai parlé à un de ses amis français qui loue une maison à Antika et qui a des problèmes avec son bateau. Il est venu deux jours après, nous voir pour en parler avec Stef et nous sommes invités à passer deux jours chez lui alors que Stef lui donnera un coup de main pour son bateau. C’est impressionnant la facilité que nous avons de sympathiser avec des gens depuis que nous vivons sur notre bateau et que nous prenons notre temps. Et dire que nous avons passé 8 ans à Montréal sans quasiment jamais parler à nos voisins.