Nous avons ramené Joël à Patras afin qu'il prenne son bus pour Athènes. Nous resterons au port pendant 4 jours afin de laisser passer une tempête. Nous aurions probablement été moins secoués dans un bon mouillage. Le port de Patras est affreux, délabré et nous avons dû rattacher un bateau mais aussi le pont flottant. Bref, tout partait en morceaux.

Stef en a profité pour aller nous déclarer aux autorités portuaires et payer la taxe de navigation pour les eaux grecques. Il y a rencontré un douanier bien complaisant, qui lui a dit que nous pouvions le faire que si nous le voulions...Stef est reparti sans demander son reste. Le lendemain, je suis allée pour payer la marina et finalement, il m'a fait payer 2 nuits sur 4 à condition que l'on parte discrètement. Et l'on se demande après pourquoi l'économie grecque ne fonctionne pas bien.

 

 

Nous avons continué notre navigation pour rejoindre l’île de Trizonia, une minuscule île avec une 30ène de maisons et seulement une dizaine d’habitant en hiver. Nous en avons profité pour faire de jolies randonnées à travers les oliviers et pour rattraper notre retard à l’école. Ce n’est pas facile de faire l’école en vacances!

Le port de Trizonia est encore un exemple de l’aberration de la gestion à la grecque. L’infrastructure du port est presque neuve, il manque juste l’eau et l’électricité. Il y a des dizaines de bateau, mais personne pour gérer le port. Il est à l’abandon.