Nous avons poursuivis notre périple jusqu’à Propriano où nous avons passé une nuit misérable. Le vent tourne tout le temps en Méditerranée et il est très difficile de trouver un mouillage protégé aux quatre points cardinaux. Après plusieurs heures à se sentir comme dans une machine à laver nous avons essayé de changer de place, mais sans grand succès. Nous avons donc pris notre mal en patience en attendant le levé du jour.
Propriano n’a pas forcement de charme. Ce n’est pas moche, mais c’est une ville bien ordinaire. Un petit tour et puis s’en vont… direction Bonifacio.
La côte a beaucoup changée entre le nord et le sud. Au nord, elle était escarpée et accidentée avec des couleurs très rouges. Au centre, l’escarpement était moindre et il y avait légèrement plus de verdure alors qu’au sud, les falaises sont blanches et verticales. L’entrée dans Bonifacio est impressionnante. C’est seulement en s’approchant que l’on voit petit à petit les feux, rouge et vert, montrant les zones navigables pour l’entrée au port. La vielle ville se trouve en hauteur et est entourée d’une forteresse. Les petites rues étroites et pavées et les maisons en pierre, nous plongent au moyen âge. Nous déambulons pendant des heures, jusqu’à ce que la faim et la fatigue nous rappelle qu’il est presque 21H30 et qu’il est temps de rentrer au bateau. Nous reprenons le lendemain notre découverte de ce qui sera pour nous la plus belle ville que nous avons vue en Corse.
Nous n’avions pas rencontré beaucoup de navigateur jusqu’à présent puisque nous sommes généralement à l’ancre. Mais avons fait de très belles rencontres au port de Bonifacio. Notamment un allemand et un couple de suisse avec qui nous avons pris l’apéro.