Meknès, fondée au XIe siècle, est aussi une ville impériale. La médina, également orientée vers le tourisme et l’artisanat est  beaucoup moins grande que celle de Fès et comme les ateliers et boutiques sont fermés pour l’Aïd, nous en avons assez rapidement fait le tour.

La porte Bab Mansour el-Aleuj qui donne sur la place Lahdim est probablement l’endroit le plus joli de la ville. La place est animée autour de restaurants, de quelques kiosques de jus de canne et de dresseurs de chameaux qui proposent aux touristes de se faire prendre en photos. Nous sommes tranquilles face à leur demande instante. Les filles sont montées sur un chameau en Tunisie et Cloé n’a pas du tout aimé l’expérience. Elle s’enfuie dès que quelqu’un essaie de la faire monter dessus.

Notre plus grande déception fut de ne pouvoir étancher notre soif avec une bonne bière fraîche tout en profitant du spectacle de la place. Celle-ci est tournée essentiellement vers le tourisme, mais l’interdiction de consommer de l’alcool lui enlève quand même un peu de charme.

Bab Mansour el-Aleu

Artisanat de Meknes

Place Lahdim

Medersa Bou Inania

Medersa Bou Inania

 

Nous avons pris un taxi depuis Meknès pour nous rendre à Volubilis. Un superbe site qui fut d’abord Berbère (IIe siècle av. J –C) puis Romain. L’ancienne citée, encastrée dans une vallée est encore bien conservée avec plusieurs mosaïques et quelques colonnes encore debout.

Nous n’avons eu aucun problème pour trouver un autre taxi pour aller à Moulay Idriss. Ville de grande importance pour les marocains, puisque c’est ici que Moulay Idriss Ier arriva en 789 et y introduisit l’islam. Il a selon les dire un magnifique tombeau au cœur de la ville, mais nous ne verrons que les portes puisque l’entrée est interdite aux non musulmans.

 

Après un bon tajine dans le marché, nous avons trouvé un taxi afin de rentrer directement à Salé pour le même prix que le train. Le train aurait été plus confortable, surtout pour Stef et moi qui étions assis tous les deux sur le siège de devant. Mais le chauffeur était sympa, il s’est arrêté pour que l’on puisse prendre des photos. Sur le bord de la route, nous avons vu un homme allongé par terre avec plein de bave autour de la bouche. Il était vraiment dans un sal état ou peut-être même déjà mort et le chauffeur du taxi n’a pas voulu s’arrêter pour l’aider et m’a fait signe qu’il fallait ne pas s’en occuper. J’ai trouvé cela assez cavalier, mais nous avons appris plus tard, qu’il y avait des problèmes de sniffer de colle et que le chauffeur de taxi ne voulait pas s’en mêler.